Pris par le désir de parler de ce qui est au plus profond du butô, deux pointures japonaises de la danse contemporaine plongent leur regard dans l’irreprésentable.
D’un côté, le chorégraphe Ko Murobushi marqué par l’expérience déchirante du film Hiroshima mon amour d’Alain Resnais évoque le rapport de la mémoire collective face aux ruines laissées par l’Enola Gay. D’un autre côté, la figure tutélaire de Carlotta Ikeda accompagnée de six interprètes contre l’angoisse de ce vide.Entourés de ténèbres, leurs corps blancs dansent sur les pieds qui ne savent plus se tenir debout, réinvestissent l’éclat du Néant pour rendre saisissable ce qu’est Hiroshima pour ceux qui n’ont pas vécu l’immensité de cet évènement. Poétique de la perte, cette création troublante donne chair à l’inatteignable.

Création Cie Ariadone

Direction artistique : Carlotta IKEDA Chorégraphie : Ko MUROBUSHI
Avec :
Carlotta IKEDA, Christine CHU, Pierre DARDE, Mathilde LAPOSTOLLE, Corentin LE FLOHIC, Olivia LYDAKI, Emanuela NELLI
Lumières : Eric BLOSSE Musique : Alain MAHÉ Régie générale : Laurent RIEUF Production : Compagnie Ariadone Co-production : Festival Automne en Normandie, OARA – Office Artistique de la Région Aquitaine, La Briqueterie – CDC du Val de Marne, Théâtre des 2 rives – Charenton le Pont, Centres Culturels de la Ville de Limoges- Scène conventionnée pour la danse, CCN de Tours, CCN – Ballet Biarritz, IDDAC, Olympia d’Arcachon – Scène conventionnée pour la danse Remerciements pour leur accueil en résidence : CDC d’Aquitaine – Le Cuvier – Artigues-près-Bordeaux, Théâtre Le Rayon Vert – St Valéry en Caux Diffusion : PLATAFORMA – Samuel Dessenoix